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RIS DE MOTS
2 octobre 2023

Sonnet du Trou du Cul

verlaine et rimbaud

Sonnet du Trou du Cul

Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d’amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu’au coeur de son ourlet.

Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse
Pour s’aller perdre où la pente les appelait.

Mon Rêve s’aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.

C’est l’olive pâmée, et la flûte caline,
C’est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !

Rimbaud et Verlaine

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Commentaires
A
on a enfin des amateurs sur un sujet qui plait!<br /> <br /> Moi, l'amour dans la région urinaire n'est pas mon préféré<br /> <br /> mais l'orgasme est porteur d'extase et je ne l'oublie pas<br /> <br /> Aglaéééééééééééééééééééééé
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T
Il est bon ce jeune Rimbaud. Il faut qu'il continue à nous écrire.
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D
Moi c'est la "ventouse" qui me rend perplexe...
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T
Bah, ça sonne bien.
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D
HAHAHAHAHAHAHA !!!!!!!!!!!!! Pepito !!!!!!!!!!!!
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P
Heu... j'ai pas compris "féminin" ? ^^
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